vendredi 9 septembre 2011

Voir des moutons paresseux et faire le Mont Matoury

Afin de nous ballader un peu et de reprendre le cours des randos, nous décidons de partir pour Cayenne (et oui encore). Alex nous avait parlé d'une association qui vient en aide aux moutons-paresseux et j'avais repéré une rando non loin de là...
Après un petit repas (ne jamais randonner ajeun dans la jungle c'est pas prudent, hehehe), nous entamons notre road trip vers Cayenne. Le trajet n'est jamais de tout repos, à tout moment on peut éclater un oiseau ou encore rouler sur un iguane ou pire croiser sur la même voie un local qui n'a peut-être jamais passé son permis...
En tout cas, nous arrivons à l'association Chou-Ai. Les bénévoles nous expliquent leur action et nous invite à prendre contact avec un mouton-paresseux. Nous tentons l'expérience par curiosité mais nous regrettons quelques apéros ou repas copieux qui offrent de bonne aspérité pour le maintien de l'animal. En bref, un bourrelet est un site d'accroche comme un autre...
Après 1 h de visite, nous entreprenons de rejoindre le point de départ de la rando "les sentiers de la Mirande".
Plusieurs boucles s'offrent à nous et en raison du temps imparti nous actons pour la boucle cascade. Pour info, une boucle cascade en saison sèche est une rando en forêt. Nous les chercherons en vain, nous en trouverons une à la hauteur de nos espérances. En effet, nous avons photographié la plus petite cascade de l'Amazonie et c'est pas rien quand on y pense. En tout cas, le sentier offre quelques suprises comme le passage des singes, le belvédère sur Cayenne et bien d'autres choses. Nous avons fait une halte Prince en forêt et avons découvert avec tristesse que le Prince ne supporte pas la chaleur...
Après cette petite ballade nous décidons d'aller nous réhydrater pour oublier le Prince mais face à la quantité de bar nous décidons de nous arrêter à une pizzéria sur le bord de la route. La Guyane c'est aussi 10 pharmacies pour 1 bar...
Cette journée bien remplie, nous partons vers notre home kourousien pour nous restaurer et affronter le délire des nuits tropicales...

Des moutons-paresseux en pleine action


Une démarche singulière


ça s'accroche partout et ça chatouille ou ça pince



Préparation des sportifs avant l'ascension



C'est un peu flou mais l'arbre était vraiment haut...



Vue sur Cayenne


Seule face à l'intensité de la forêt...



ouah avec ça je vais faire un ciel de case géant...


on l'avait dit : la plus petite cascade de l'amazonie, peut-être du monde

retour vers la civilisation

pause fraîcheur, y'avait plus de jus de fruit frais :-(

ça bouge à Kourou en août...

mercredi 7 septembre 2011

O mon ciel de case

Après un week-end bien chargé entre Guyane et Brésil, nous nous sommes rendues chez Tii Wan pour apprendre à réaliser un ciel de case. Cette année, j'ai décidé de fabriquer moi-même mes cadeaux... Non, c'est une blague mais pour une fois que j'ai le temps j'en profite pour apprendre de nouvelles techniques de bricolage arctisanal...Bref, après avoir fait des bracelets en perles, il était normal de s'attaquer avec mon équipe à une autre tradition : le ciel de case. Et oui, le touriste évolue, il n'est plus simple spectateur, il a envie de savoir (il boit aussi, mais ça c'est une autre histoire).
En bref un ciel de case c'est 2 jours de taf assis et concentré sur sa planche de bois à s'en faire mal aux yeux. Sinon, c'est une belle aventure technique et historique à découvrir. En effet, il était d'usage de protéger la case avec un ciel de case orné de représentation destinées à faire fuir les mauvais esprits. Traditionnellement, la chenille est un élément central et elle est accompagnée d'autres esprits. Initialement, cette technique était réalisée par les hommes et était cachée jusqu'au moment de ce que l'on appelle aujourd'hui la crémaillère (à l'époque je doute qu'ils utilisaient le même terme).  
Pour la base, c'est une découpe de racine de fromager, recouverte de peinture acrilique noire (avant c'était du noir de charbon mais bon faut bien céder à la modernité). La texture est en terre récoltée dans les environs d'Apatou (vers le Maroni) mélangée à de la colle.
Il est évident que nous n'aurons pas de case pour accrocher cet illustre objet mais la démarche est plaisante, quoique longue à réaliser. Il nous aura fallu deux jours qui ne sont pas sans rappeler les charettes d'archi pour l'achever ou nous achever. Didine aura l'occasion de tester la structuration du point dans une ambiance fébrile, ça lui rappellait les cartes de paysage. Elle finira la dernière car : tout est dans le détail.

Choix des motifs
Et dire qu'on va tout passer à la peinture...
Concentration, concentration

chut...le prof est là...

Différentes échelles de perception du projet : de la grande échelle...

...au détail


charette bouffe, on n'arrivera pas à tout finir...


Et voilà...

la pro du groupe...




 

dimanche 4 septembre 2011

Edito spécial : Le (dé)Tour de Guyane

En rentrant de Cacao, nous assistons en direct à une étape du tour de Guyane. Je sors mon appareil photo et tel un reporter de France Télévision, je lance le mode photo sport pour tenter de capter quelques instants, avouons le magique...
Mon équipe veille et m'assure de son attention pour prendre les meilleurs clichés. Le fou rire est total face à la rapidité des cyclistes. Nous encourageons les sportifs, parfois à leur grande surprise...
Nous n'avons pas réussi à comprendre le tracé du tour de Guyane. Il faut savoir qu'ici, il n'y a que 2 routes qui ne permettent pas de faire un tour. Donc, les cyclistes font des boucles, il n'est pas rare de les voir à double sens. La circulation n'est pas interrompue et facilite une joyeuse panique. Nous n'avons pas bien compris comment cela fonctionne mais on a bien rigolé.
Le spectacle est sur la route et à côté. Nous avons réussi au péril de nos vies (sortir la tête de la voiture pour prendre les clichés, c'est pas rien quand même...) à saisir des instants fugaces, comme la sortie de la picolette. Pour n'en citer que quelques uns, nous avons vu la picolette :  conductrice, à vélo, au marché...

Voici un résumé de cet intermède sportif sur la route des vacances...

un concurrent à fond

Sortie de picolette


cheerleaders organisées

les cheerleaders

le staff communication

jamais sans ma picolette


vue sur la campagne guyanaise

un évènement à ne pas manquer

une idée pour reconvertir sa parabole...




Entrée dans Macouria


Départ du contre la montre

Envie de faire du vélo ????